18 novembre 2010

Découvrez BIDJOUKA le village homonyme de BIDJOCKA.

 Je vous invite à lire cet article publié suir le site du village Bidjouka vers Lolodorf. L'histoire relatée permet de confirmer le passage historique du Grand Chef BIDJOCKA BI TOUM par cette localité lors de son exil. En effet le nom Bidjouka vient du nom du chef bidjocka dont l'aura aura permi de fonder ce village. 
Toutefois il faut apporter un bémol à cet article selon lequel les Ngoumba en auraient chassé les bassas originaires du coin. En fait les bassas abandonnent le village à la fin de l'exil de leur leader qui rentrait reprendre son trône à Bidjocka.
Cette histoire permet d'apprécier l'importance et le grand prestige dont aura joui le Chef Bidjocka et que malheureusement certains essaient de tuer historiquement en cherchant à détruire sa mémoire (chengement du nom de la gare, création du village fantôche d'Hikoa Malép). 


BIDJOUKA - CAMEROUN - Bidjouka - CAMEROON - BIDJOUKA - CAMEROUN - Bidjouka - CAMEROON - BIDJOUKA


 POUR PLUS D'INFORMATION,consulter le site ci-dessous

 http://www.bidjoukacamer.sitew.com/
>>

UN PEU D'HISTOIRE

Bidjouka, petit village situé , entre Lolodorf et Kribi était d'abord habité par des bassas et des bakokos ! Ces deux peuples vivent de nos jours dans les provinces du centre et du littoral. Bidjouka comme la plupart des villages du sud Cameroun a deux principaux groupes ethniques qui vivent ensembles : les pygmées et les bantous (ngoumba, fangs, boulous). Les ngumbas seraient originaires du Congo, entrés par l'est du Cameroun en s'installant d'abord à Bongolo, Messamena, ils migrent vers Bikalla l'un de leur premier site pendant la période coloniale avec la création de la route Bipindi-Lolodorf. Puis sous leur chef de groupement NTOUNGA NZHIOU ils s'installent à Bidjouka ! ah l'époque des guerres tribales. Ils combattent les bassas et les bakokos qui se replient à Bipindi, Memel, Bilaï, Bella, Edéa et Eséka. Les vestiges des bassas et bakokos sont encore présents dans ce village: le nom Bidjouka auparavant était "Bidjocka"(du nom du chef des bassas) et la rivière "lep tsobi" ( en bassa rivière poissonneuse ) où est implanté le château d'eau ravitaille les habitants en eau potable. Autant de signes qui justifient le passage des bakokos bassas à Bidjouka. Les boulous auraient connu deux fronts de migrations : un groupe migratoire venu de ngaoundéré ( adamaoua) vers le sud en traversant le fleuve sanaga, et un groupe de la Centrafrique qui arrive de Bertoua. Ces deux s'installent dans d'abord à énongal avant de migrer vers la mer à la quête du sel. Les fangs quant à eux sont originaires du Gabon, passent par Ebolowa pour s'installer à Bidjouka.

Village de la province du sud Cameroun (chef-lieu Ebolowa) et du département de l’Océan dont le chef-lieu est Kribi, localisé dans la partie nord-ouest, Bidjouka est situé à 3°06 de latitude nord et 10° 28 de longitude Est.

Malgré le village reste dominé par les Ngumba. Peuplé d' environ 3000 âmes, Bidjouka se présente aujourd’hui comme le plus grand village du département de l’Océan . La population pratique en priorité l’agriculture. Un secteur exclusivement dominé par la culture du cacao et un secteur constitué par une variété de cultures : macabo, plantain, banane, manioc, igname, patate, taro, arachide, maïs, concombre, gombo, piment, tomate, haricot, ndolè, mango et diverses variétés de légumes... les produits vivriers sont de plus en plus commercialisés, ce qui assigne à la production vivrière un objectif de subsistance et un objectif de petit commerce.



Selon les archives de la chefferie, le chef supérieur Ngumba de l'ethnie NTI était venu de Bongolo avec plusieurs autres ethnies et clans. Il y en avait qui étaient esclaves, guerriers et conseillers. De nos jours il y a un malaise à rappeller à un jeune de Bidjouka le statut d'esclave de ses grands parents. Si l'on remonte le temps, les ngumbas sont liés aux Maka de l’Est du Cameroun et habitent une zone

allant de Mbango, sur l’axe routier Lolodorf-Ebolowa, à Ndtoua, sur un rayon d’environ 100 kilomètres. C’est l'aboutissement d’une longue série de migrations qui les a conduits du nord du Cameroun aux rives du Nyong et de la Lokoundjé. Une partie de ces migrants s’est installée au Cameroun, l’autre a continué sa pérégrination au sud de la région de Bata, dans la zone continentale de la Guinée Espagnole au début du XIXe siècle. Ils sont connus sous le nom de Bisio ou Bujeba (20).Les Mabea, les Maka et les Ngumba du Cameroun et leurs parents Bisio de Guinée Espagnole sont identifiés sous le générique «Mekuk »(expression béti) (14, 15). Ils se sont installés sur leurs sites actuels pour se rapprocher de la mer et acquérir du sel. Ntounga Nzhiou a mené ce mouvement au Cameroun pour le compte des derniers. À ce point, les Ngumba de Bipindi sont à 75 kilomètres de l’Atlantique ; leurs proches, les Mabea sont installés de Kribi à Campo ; les membres du même groupe Mekuk, les Bisio, habitent la région de Bata, le long de l’océan. Ils partagent tous un paysage de forêt*.


l'ORGANISATION

L'espérance de vie est d'environ 50 ans à Bidjouka, village d'environ 14 km est divisé en quartier, partant de Lolodorf pour Kribi nous avons :


bikassa bi ba (quartier des deux ponts),

foer puma ( quartier oranger),

bambi (abrite l'église catholique et une école primaire),

long trait généralement appelé long (résidence principale du chef de groupement ngumba, siège du marché du cacao, du centre d'état civil, du dispensaire, de l'école primaire, du foyer culturel, de l'église protestante EPA et d'un château d'eau (don des DANOIS)).

Nguiè malendi ( quartier de la palmeraie, très habité par des fangs),

guiô ( quartier de l'arbre qui produit du karité).

N'woungou ( quartier du bambou de chine)


L'organisation sociale s'articule autour d'une institution: la chefferie, qui représente à la fois l'autorité traditionnelle et l'autorité de l'état. La chefferie est calquée sur un modèle de divisions claniques et/ou de regroupements de familles ayant un ancêtre commun. A bidjouka , il y a une hiérarchie du pouvoir : le chef du groupement, un chef de village, les notables et les administrés.

Les croyances sont multiples et cohabitent en parfaite harmonie: catholiques, protestants, presbytériens (Camerounaise, Africaine), orthodoxes, néo-apostoliques, adventistes, pentecôtistes, témoins de Jéhovah, bouddhistes, baptistes, brahmanes, réveils et animistes*.

Les infrastructures éducatives et sportives locales: une école primaire existe, un collège d'enseignement secondaire est à 10 km à Bipindi. Un terrain de foot existe dans chaque quartier, le grand terrain étant à long accueille tous les grands matchs inter-village.

Infrastructures sanitaires: présence d'un centre de santé et d'une pro pharmacie.

Autres infrastructures et équipements :

L'électricité, plusieurs ménages disposent de groupes électrogènes de petite puissance pour assurer l'éclairage domestique ainsi que des plaques solaires. En général l'on s'éclaire à la lampe tempête. Pour la cuisson des aliments on a recours au feu de bois et au four à gaz (surtout pour les retraités).

L'eau potable, il y a une adduction d'eau gravitaire avec distribution dans les bornes fontaines.

Bibliothèque, ouverte pour les écoliers par un entrepreneur hélas décédé Clément Kumba, cette bibliothèque sert aussi de centre culturel et de tribunal coutumier.

Hôtel ? juste une auberge qui se trouve au pied des chutes d'eau de lep tsobi.

Curiosités du village: chutes d'eau de lep tsobi et le pied de dieu à la limite mbikiliki - Bidjouka, match de foot et la danse des pygmées.

Commerce ambulant très pratiqué par des ressortissants de l'ouest ( bamoun et bamiléké) et du nord (haoussa et arabe choa). Présence aussi de quelques épiceries traditionnelles.

On constate une baisse de la scolarisation après le CM2. Le Lycée d'enseignement général est à Bipindi (chef lieu d'arrondissement,10km de bidjouka). Causes: Grossesses précosses chez les filles, prise de responsabiltité chez des garçons ( traveaux des champs) et un manque total de ressources pour l'achat de fournitures scolaires et de logements, chute du prix du cacao!

Les habitats sont construits le long de la route selon la méthode imposée par les allemands pendant la colonisation. Les matériaux de construction utilisés sont: poto poto ou poro poro ( mélange de terre et d'eau eau), des bambous de chine, du bois et du raphia comme toiture. Avec l'arrivée des retraités dans le village, les constructions se font de plus en plus avec des matériaux modernes ( tôles ou tuiles, parpaings ou briques de terre cuites, béton etc!!!!). Il faut dire que l'enclavement de la région dû au manque de route bitumée( que les politiques ne cessent de promettre de réaliser) ne permet vraiment pas à la population bidjoukoise de se développer. Pendant les saisons de grandes pluies, la vie connaît de sérieuses perturbations tant économiques que sociales.


* (cf: WANG SONNE: historique de l'installation .......de 1896 à nos jours)

*(résultats d'enquête 2007 EFFALA GASTON)

Village de la province du sud Cameroun (chef-lieu Ebolowa) et du département de l’Océan

Faits divers au Cameroun

15 novembre 2010

BENI SOIT LE NOM BIDJOCKA !




Que signifie le nom Bidjocka ?

Ethymologiquement le nom Bidjocka ou Bitjocka ou plus exactement « Bitjaga » vient du mot bassa Tja  (prononcer tcha) qui signifie payer, s’acquitter d’une dette. On dit ainsi » mè Tja wè » pour dire « je te suis quitte ». En outre, le préfixe Bi indique plus souvent en bassa la notion de pluriel. Le mot Bitjaga signifie «main levée» c'est-à-dire l’acte qui fait cesser les effets d’une saisie, d’une opposition, d’une hypothèque ou d’un gage. Pris dans le contexte de son utilisation nommer un enfant Bitjaga ou Bidjocka signifie que le père vient d’être dégagé d’une hypothèque pesant sur lui. Ainsi le fait que notre aïeul Tum Makan ait appelé son fils Bitjaga bi Tum signifie que cet enfant est une bénédiction en ce qu’il arrive après une délivrance, une libération d’un fardeau.

Un nom Béni à travers l’histoire.

Histoire de la famille Bidjocka atteste de cette bénédiction car en effet Bidjocka Bi Tum notre père, grand ou arrière grand père est devenu du temps allemand, le tout premier chef supérieur du pays bassa, bati, mpoo ; il a été suivi dans cette voie par son fils Bidjocka Jacques.  Et depuis, le nom Bidjocka n’a pas cessé d’être béni si l’on s’en tient à ceux qui l’ont porté toutes familles confondues. Citons par exemple les journalistes camerounais Simonde Barlev Bidjocka, Augustin Bidjocka et Pamela Egbe Bidjocka ou le lutteur franco camerounais Paulin Bidjoka pour ne parler que de ceux qui ne sont pas du village Bidjocka. Pour le village nous citerons feu Bidjocka Marc qui a été fonctionnaire international en sa qualité de secrétaire général de l’Union Africaine des Assurances et cofondateur des assurances Socar. Nous citerons également Bidjocka Etienne qui a été un des premiers directeurs de l’administration fiscale camerounaise et le doyen dans la profession aujourd’hui en tant que président de l’assemblée générales des conseils fiscaux du cameroun.

Malgré des oppositions multiples, ce nom ne cesse de croître si l’on s’en tient par exemple à sa diaspora qui compte plus d’une centaine de représentant en Europe-amérique dont les plus célèbres sont le plasticien Bili Bidjocka, le producteur Victor Bidjocka (dernier producteur de feu jean Bikoko Aladin) ou l’entraîneur de tennis Jacky Bidjocka. Il n’est pas superflu de citer Hervé Tum, ce Bidjocka qui est un footballeur professionnel qui a porté le maillot de l’équipe nationale fanion. La liste n’est toutefois pas exhaustive et nous aurons l’occasion d’y revenir.

Béni soit le nom de Bidjocka.

Nul n’ignore les nombreuses attaques que subissent les membres de la famille Bidjocka, tant individuellement que collectivement. C’est ainsi que sous la sinistre impulsion du Pr Nguimbous, ce nom historique a été provisoirement effacé du fronton de la gare et le village qui porte ce nom divisé. Cette situation a assez duré et elle doit prendre fin ; c’est à chacun de nous qu’il appartient d’y mettre fin.
Comment ? En n’utilisant pas les tactiques machiavéliques de nos ennemis c’est-à-dire le mensonge, la calomnie, la manipulation, la magie et le faux. Il faut rappeler que notre aieul Bidjocka Bi Toum ne nous a laissé comme héritage que le nom de Jésus Christ comme l’atteste les deux églises qu’il a fait implanter dans son village ainsi que son baptême sur son lit de mort. La bible déclare : « Bénissez vos ennemis et priez pour ceux qui vous haissent ». Mais avant tout priez et bénissez la famille et le village  Bidjocka ainsi que tous ses membres. Priez pour contrer les esprits méchants, les sorciers et les démons qui travaillent dans les ténèbres pour nous détruire. Priez pour la protection, pour la santé, pour la foi, pour la prospérité et pour les foyers des habitants de Bidjocka.

Elevez chaque jour au moins une intention de prière en faveur du village de Bidjocka, de ses dirigeants (en particulier son chef afin que Dieu lui accorde beaucoup de sagesse). Priez pour que cette famille soit unie selon Christ, priez pour que ses enfants soient bénis dans leurs diverses entreprises, priez pour ses fils et ses filles se marient, priez pour que ces couples soient heureux, priez pour que ses habitants se détournent du péché, de la sorcellerie, de l’adultère, de la fornication, de la jalousie, de la paresse, de la haine, de la violence, des excès de vin. Priez afin que nos ennemis visibles et invisibles mordent la poussière, priez pour que la confusion s’installent dans le camp de l’ennemi, priez afin que tous les plans sataniques contre nous soient voués à l’échec, priez afin que les actions méchantes contre nous retournent à leur expéditeurs.

J’invite tous les ressortissants de Bidjocka à donner leur vie à jésus afin d’être libérés de toute malédiction et de maintenir leur délivrance. Je proclame au nom de jésus Christ que les temps des larmes sont passés et que Dieu rend toutes choses nouvelles. J’annonce que les jours d’humiliation sont passés et voici venir des temps nouveaux, des temps de bénédiction, des temps de restauration pour notre village. Je déclare que Dieu aime le village Bidjocka et tous ses membres car il dit : « la main qui blesse guérira ». J’invite donc au nom de Jésus Christ, tous les habitants de Bidjocka à revêtir le sac et la cendre, à se repentir de leurs péchés et des péchés de leurs ancêtres dans le jeune, dans les prières et dans les supplications (Lire le livre de Daniel chapitre 9, lire aussi Deutéronome chap18 et chapitre 28).
Souvenez vous les paroles de notre Seigneur jésus Christ : « Si deux personnes s’accordent sur la terre pour demander à Dieu quelque chose, cela leur sera accordé ». Et tous les membres de la famille et du village Bidjocka sont d’accord pour que Dieu fasse descendre sur eux la bénédiction des cieux.
Alors mes chers frères Priez, Priez et Priez toujours car l’heure de la délivrance a sonné.


Francis Bidjocka.



10 novembre 2010

Bili Bidjocka, une expérience poétique

Bili Bidjocka

© Vincent Fournier/J.A. Ce plasticien d’origine camerounaise crée des « instants de poésie ». Sa dernière expo racontait ainsi l’improbable rencontre entre Saint Louis et Soundiata Keïta...



Bili Bidjocka peint des instants de poésie. Sans toile, ni pinceaux, ni peinture. Un paradoxe qu’explique sans doute le malentendu fondamental qui oppose l’artiste camerounais à une vieille institution française : le musée du Louvre. Enfoncé dans un fauteuil club élimé, chapeau de feutre vissé sur le crâne et clope au bec, l’homme peut disserter pendant des heures sur son rapport – complexe – à la peinture. « En tant qu’artiste, je suis né à Paris dans les années 1990. J’ai fait les Beaux-Arts, mais je ne parvenais pas à peindre les corps. Je n’arrivais pas à me projeter dans l’espace de la peinture telle qu’elle est représentée au Louvre », dit-il. Pour en savoir plus, il faut patienter : Bidjocka apprécie que la conversation s’enroule et se dissolve, à l’image de la fumée de sa cigarette qui monte en spirale vers le haut plafond de son atelier des Frigos, lieu de création parisien. Mais après quelques chemins de traverse et passages du coq à l’âne, les mots justes sont lâchés, sans drame ni affect : « Au Louvre, il manque le Noir et le féminin. » Quiconque a arpenté les salles du vieux musée le sait, les femmes peintres y sont rares et les artistes africains introuvables. « Absence du Noir, absence de la femme, pour moi le manque est le même. C’est ainsi que j’ai découvert que je pouvais avoir un langage semblable à celui de Louise Bourgeois, qui travaillait autour du fil, de l’araignée… J’ai décidé de faire des œuvres femelles. Une sculpture ne s’érige plus, on peut la suspendre, ça modifie considérablement les choses ! »



La robe suspendue, flottant dans le vide comme pour dire l’absence du corps – ou sa présence possible –, est ainsi une figure essentielle du travail de Bidjocka. Dans le cadre apaisé de l’abbaye de Maubuisson (Val-d’Oise), le Camerounais a suspendu treize robes démesurées dans l’ombre de l’ancienne grange, pour son exposition « Fictions #3 », en août dernier. Éclairées de l’intérieur, elles rappellent les robes cisterciennes mais ont été fabriquées au Mali et portent des signes qui semblent renvoyer à l’alphabet arabe… « J’essaie de créer les conditions d’une expérience poétique », soutient Bidjocka. Son imaginaire n’a pas de limites : l’exposition entraîne le spectateur au cœur d’une légende improbable, la rencontre entre le roi de France Saint Louis (1214-1270) et l’empereur du Mali Soundiata Keïta (1190-1255). « Pour l’abbaye de Maubuisson, Bili me paraissait l’artiste idéal parce qu’il a un pied dans toutes les cultures. Il a très rapidement compris le passé du lieu, étant familier de l’histoire de France, de celles de Saint Louis et de Blanche de Castille », confie son ami et commissaire d’exposition d’origine camerounaise Simon Njami.



Pour comprendre cette quête de l’instant magique qui guide l’artiste, sans doute faut-il remonter à l’enfance, à cette époque où, entre 7 et 12 ans (1969-1974), il vivait au Cameroun. Inutile d’attendre des réponses claires ; dès qu’il s’agit de précisions terre à terre, Bili Bidjocka s’abrite derrière une mémoire défaillante. Pourtant, c’est avec un certain luxe de détails qu’il raconte son éveil artistique. « Mes parents étaient catholiques, et je me souviens qu’on allait à la cathédrale de Douala pour la messe de 10 heures. Il y a un moment, pendant le rituel, où le curé prend une grande hostie et la lève vers le ciel. À cette heure, le soleil entrait à travers les vitraux et venait frapper l’hostie. J’avais l’impression de voir l’esprit de Dieu se manifester. J’essaie aujourd’hui de construire ce genre de moment. » Se prendrait-il pour Dieu ? Plus modeste, il se voit plutôt dans la peau de l’architecte ayant conçu la cathédrale.



Si Bidjocka a connu la révélation artistique au début des années 1970, alors qu’il n’était qu’un gamin de Douala, fils de fonctionnaire international, il ne s’est tourné vers la création que bien plus tard. Il y a d’abord eu la danse et la musique, à l’adolescence, peu après son arrivée en France à 12 ans. « J’ai dansé pendant longtemps. Je n’étais pas très bon et, surtout, j’étais mal à l’aise par rapport au fait de m’exposer. » La scolarité est chaotique – « J’ai commencé à découvrir ma vie », confie-t-il. Il trouve parfois refuge dans une pratique instinctive : à Saint-Maurice, en banlieue parisienne, il réalise des collages à base d’ardoises récupérées. « Ça me faisait du bien », avoue-t-il simplement. La peinture, il la rencontre par l’entremise de l’artiste suisse Verena Merz, avec qui il danse. Il se rend souvent dans son atelier et commence à fréquenter les Beaux-Arts de Paris. Le plasticien Jean-Pierre Pincemin, à qui il montre ses collages, le pousse à s’accaparer les monceaux de culture qu’offre Paris. « Une claque. Tout s’est mis en place. Je me suis remis à mes chères études avec acharnement. » Il passera trois mois dans l’atelier de l’artiste belge Pierre Alechinsky, avant de se faire virer parce qu’il ne veut pas

dessiner. « Je m’y croyais. J’avais tort, c’était une posture. J’étais trop dans l’enthousiasme. J’avais besoin de faire ce travail de dessin. » Aux Beaux-Arts, il se contentera pourtant de suivre les cours théoriques.



Installé aux Frigos dès 1985, Bili Bidjocka fréquente un monde d’artistes et vit de petits boulots – notamment de chantiers. « Le chantier est un moment de méditation. Enduire un mur et le peindre, c’est une expérience à vivre. » Le coup de chance, c’est une nouvelle rencontre, celle de la commissaire d’exposition Katerina Koskina, qui cherche des artistes africains pour une expo à Delphes (Grèce). « Je ne peux pas t’aider, je n’en connais pas », lui répond Bidjocka. Résultat : il est balancé dans la cour des grands, exposé au côté de grands maîtres de l’époque, dont le pape du pop art, Andy Warhol. « C’était la première fois que la problématique de l’art africain se posait pour moi. À mon époque, l’Afrique dans l’histoire de l’art, c’est à peine un paragraphe dans les livres, ça n’existe pas. C’est quelque chose que je découvrirai plus tard dans la Revue noire. »



Bidjocka, qui cherche « la grâce », s’éloigne de l’art traditionnel pour lui préférer des installations où les spectateurs peuvent entrer. Guidé par une phrase du peintre Édouard Manet (« La peinture, c’est l’espace qu’il y a entre le modèle et le peintre »), il affirme : « Je considère que je suis peintre en explorant l’espace entre la peinture et moi. » Une position difficile à tenir sur le plan économique. Pour Simon Njami, « Bidjocka va vers l’épure et l’absence. […] Le rythme du marché international dans lequel il faut toujours être présent ne lui convient pas. On ne peut pas mettre ses oeuvres dans un salon. Mais quelques collectionneurs comme, en Afrique, la fondation Dokolo, soutiennent son travail ». Marchand de rêves payé en monnaie de songes, Bili Bidjocka restera un mystère. À moins que Njami ne détienne la clé : « Il se définit lui-même comme noble bassa du Cameroun, et aime à ajouter que ce peuple est composé d’aristocrates anarchistes. »

18 septembre 2010

UNE BIDJOCKA EN OR MASSIF.



Mme NGO BIDJOCKA Emilienne, Une femme au grand cœur.

« Il n'y a pas de plus grand amour que de donner sa vie pour ses amis ». Jean 15 :13


Au seuil de sa maison

Teint noir, grande, svelte le front haut et le regard altier, Madame NGO BIDJOCKA Emilienne impressionne par sa stature imposante et quelque peu austère. La tante Emilienne ou plus affectueusement « Mama Millia », cette authentique princesse, est incontestablement une grande dame. Une de ces nombreuses héroïnes qui transforment des vies et changent le monde sans tambour ni trompette avec pour seule devise « de servir et rien que servir, sans rien attendre en retour ».

Née il y a plus de soixante dix ans à Bidjocka de feu Sa Majesté BIDJOCKA BI TOUM, premier chef supérieur de l’histoire moderne du peuple Bassa Bati Mpoo et de feue NGO BAYIHA Cécile, la petite Emilienne va passer ses premières années dans la chaleur du foyer familial. Après avoir mené ses études à l’école du village puis chez les bonnes sœurs à Eséka, elle va entrer dans la vie active à Douala comme employée de maison chez des européens où son amour pour les enfants va se manifester. Son sérieux, sa rigueur et son honnêteté vont lui faire gagner la confiance de ses employeurs qui bientôt vont lui confier des responsabilités comme vendeuse et caissière dans plusieurs entreprises dont SAFOR, TIPTOP et SAPROC.

De ces années l’on gardera l’image d’une dame de caractère plus connue pour son goût prononcé pour les pantalons et la conduite de motocyclettes que pour des aventures sentimentales. Sa rigueur et sa forte personnalité dans un contexte machiste de l’époque ne pouvaient qu’inquiéter la gent masculine. Mama Millia n’en a cure car de toutes façon, elle a trouvé sa mission : « être la mère de tous les enfants ». Elle s’achète un lopin de terre et se construit une très belle maison sise à a nouvelle route cité à Douala.

Dès lors, sa maison va devenir un véritable carrefour qui accueillera en plus de trente ans pas moins  de deux cent personnes différentes avec un taux moyen d’hébergement de 10 personnes par jour entièrement pris en charge par ses soins. Rare sont ceux qui n’ont pas bénéficié de la générosité ou de l’encadrement de Mama Millia.

Toutefois tout n’a pas été facile. Il a souvent fallu hausser le ton pour maintenir la discipline et l’harmonie entre tous ces pensionnaires et certains ont pu prendre un coup dans leur égo. Mais le plus difficile a été et restera toujours l’inévitable ingratitude que certains n’ont pas manqué de manifester parfois. Fort heureusement, cela n’a pas affecté sa générosité et son engagement à servir les autres car il faut retenir que ce n’est pas parce que l’on fait du bien que l’on aura pas d’épreuves, de persécutions ou de tribulations. Au contraire l’adversité est un signe positif sur la voie car un adage dit : « si vous ne croisez pas le diable sur votre chemin, c’est que vous faites route avec lui ». Alors Mama Millia nous ne pouvons que te dire de tenir bon car il est écrit que : « celui qui persévèrera jusqu’à la fin sera sauvé ».


Avec le patriarche Etienne Bidjocka
 La vie et l’œuvre de notre maman Emilienne doivent nous servir de modèle de vie, d’amour et de générosité. Aimer son prochain, sans rien attendre en retour si ce n’est le bonheur d’aimer. Une visite, un sourire, une bouteille d’eau, un merci ne constituent qu’un superflu… ça réchauffe quand même le cœur. C’est ce qui nous a poussé à rendre ce petit hommage et lui dire ceci : «  tu es notre maman et tu restera à jamais gravée dans nos cœurs que Dieu te bénisse et t’accorde encore davantage de vie et de santé pour sa gloire et selon sa volonté. Merci de tout ce que tu as fait pour nous. Tout simplement Merci.


Francis Bidjocka



25 août 2010

TOUCHE PAS A MON MARIAGE!



De plus en plus nombreux sont les pays qui adoptent non seulement des lois de légalisation du mariage entre personnes homosexuelles, mais encore des lois permettant à ces couples d’adopter des enfants. Nous devons tous nous mobiliser contre ces infamies car les esprits perspicaces admettent avec Edmond Burke que "La seule chose qui permet au mal de triompher est l'inaction des hommes de bien


Le mariage est le foyer de la vie, de l’amour, de la joie, de la sécurité, de l’entraide et de toutes les valeurs de la famille. Le maintien et la sauvegarde de valeurs précieuses sont des tâches de tous les instants. On voit ainsi comment les viniculteurs s’associent afin de protéger la qualité et les caractéristiques du vin. On parle de vins d’appellation contrôlée ; il en de même pour ce qui concerne des produits tels que le fromage ou le chocolat.

Malheureusement, ce qui est vrai et fondé pour les produits commerciaux ou industriels ne l’est pas en ce qui concerne les produits de l’humanité. Il est ainsi étonnant de constater que des unions contre nature, déviantes et perverses puissent se prévaloir du label « mariage ».

La vie ne peut découler que d’une différenciation des sexes, tout au moins pour ce qui est du règne animal. Aucune vie ne pouvant naître d’union d’individus de mêmes sexes, la nature n’a donc prévue aucune possibilité d’accouplement, de fécondation, de procréation dans ce cas de figure, mais plutôt dégénérescence, destruction et disparition.

Une question demeure sans réponse pour plusieurs : comment deux êtres de même sexes peuvent-ils s’accoupler ? Leurs organes sexuels peuvent ils s’interpénétrer (le cas des hommes) ? Comment leurs cavités creuses font-elles pour se combler (cas des femmes) ?
Si deux personnes veulent se livrer à leurs passions infâmes[1], qu’ils le fassent en créant leur propre label comme ils l’ont fait  en se nommant « gays », mais de grâce qu’ils arrêtent d’utiliser le mot mariage qui est une « appellation contrôlée et protégée ».

Le mariage c’est un homme et une femme, un mari et une femme, un époux et une épouse. Si cela devait être remis en cause pour faire plaisir à des homosexuels, alors il ne faut pas s’arrêter en si bon chemin. On verra bientôt des adeptes de la masturbation ou du narcissisme réclamer le droit de se marier avec eux-mêmes tant ils s’auto aiment. Puis ce sera aux zoophiles de vouloir se marier avec des animaux et plus tard on verra même des gens se marier avec des poupées sexuelles.

Lorsque deux personnes de même sexe désirent se marier, y a-t-il demande de main aux parents, remise de dot, y a-t-il des gendres, des bru, y a-t-il  des  témoins de l’époux et de l’épouse ? Comment se présente le livret de famille : y a-t-il des places réservés pour la descendance ?  De plus l’on entend parler de droit d’adoption. Il faut vraiment haïr un enfant pour qu’à douleur de la perte de ces parents biologiques on ne puisse lui offrir à la place que deux personnes aussi détraquées. Quels repères peut on ainsi donner à de tels enfants qui sont déjà désaxés et déséquilibrés surtout lorsqu’on sait qu’ils ont parfois du mal à s’épanouir même dans des familles normales.

Le mariage est une institution divine et sacrée qu’il faut préserver contre toute forme d’immoralité « que le lit conjugal soit sans souillure ». Le mariage est le lieu où Dieu révèle son plan d’amour. Il nous y apprend l’unité dans la différence, l’harmonie dans la pluralité, la complémentarité dans l’opposition. Le mariage est le cadre que Dieu a prévu pour manifester et nous faire partager son plan d’amour. Et le fruit du mariage apporte la vie et crée la vie parce qu’elle la porte en elle. Alors disons tous en chœur : touche pas à mon mariage !

"Le monde est dangereux à vivre ! Non pas tant à cause de ceux qui font le mal, mais à cause de ceux qui regardent et laissent faire."
Albert Einstein

Francis BIDJOCKA


[1] Romains 1:18-28 (La Sainte Bible).

19 juillet 2010

Joel BELAFA, un artiste inspiré venu du village Bidjocka.




Joel BELAFA, un artiste aux talents multiples.

Site web :
http://adamos94.musicblog.fr
http://www.myspace.com/joelbelafa
Lieu actuel : PARIS FRANCE


Né en 1988 à Yaoundé (Cameroun) d'un Père Ingénieur (cappel Bidjocka) et d'une mère Professeur, Joël belafa se passionne pour la musique pour laquelle son entourage se passionne notamment son père, compositeur à ses heures , et sa mère passionnée de chant.

Il apprend à jouer du piano à l'age de 6 ans et sans aucun instructeur , age auquel s'est révélé son potentiel musical au cœur d'un pays qui l'aura largement influencé dans ses compositions. A l'age de 12 ans joel belafa émigre en France et grandi à Créteil où il aura été imprégné par la diversité de la musique en région parisienne. Naturellement doué il jouera de plusieurs instruments notamment du Piano et de la batterie.


C'est à l'age de 16 ans que Joël Découvre vraiment la MAO qui lui permet d'allier sa passion de l'informatique et ses dons musicaux. Sous le pseudo adamos94, il se lancera dans la MAO ou il marquera de sa qualité plusieurs sites internet de compositeurs ainsi que bons nombres d'internautes. Il composera plus d'unAjouter une imagee centaine d'"instru" dans plus d'une dizaine de genre musicaux mais il affichera une forte préférence pour la Soul jazzy.


Après ses études scientifiques, il se lance dans l'événementiel et au bout de quelques années il devient le CO-fondateur de CLASSICS évènementiel, Puis de Genesis dont il est actuellement directeur artistique. Simple éveille, avant-gardiste et retro sa musique plait interroge mais ne laisse jamais indifférent.



Une synthèse d'articles réalisée par francis Bidjocka.

18 juillet 2010

Revendication des terrains spoliés par la Socapalm à BIDJOCKA

Cameroon: Hikoa Malep - SOCAPALM Land Dispute - Anong Adibimé Brings Peace

Brenda Yufeh
Cameroun Tribune/ 13 April 2009


The villagers want 100 hectares of land from SOCAPALM as well as compensation for land taken from them. Land dispute between villagers of Hikoa Malep in the Messondo Sub-Division of the Nyong and Kellé Division in the Centre Region and the Société Camerounaise des Palmeraies (SOCAPALM) which dates over 30 years will soon be solved to the satisfaction of both parties.


Last Thursday, April 9th, the Minister of State Property and Land Tenure, Pascal Anong Adibimé, was at the SOCAPALM farmland at Messondo to sort out a peaceful solution to the long standing problems between the villages and SOCAPALM authorities. For over four hours the minister did not only listen to the various parties involved in dispute but also highlighted the laws governing State Property and Land Tenure in Cameroon.

Since 1971 the government of Cameroon made available some 10,840 hectares of land to SOCAPOR which is today called SOCAPALM for the cultivation of palms. As the law demands, the than Senior Divisional Officer of the area went to the field to make an evaluation of what was on the land in view of compensating those who previously used the land given to SOCAPALM.



Chief Albert Bidjocka, head of one of the families whose land was given to SOCAPALM, said since 1971 until date, no compensation has been given to them. Besides the compensation, one of the clauses of the agreement which obliges SOCAPALM to provide the villages with 100 hectares of land for the cultivation of banana, has not been respected by SOCAPALM.

After the Villagers wrote a complaint to the Minister of State Property and Land Tenure on these issues, a working session was held in Yaounde with SOCAPALM authorities and the villagers before the current field visit to the locality. The population wants compensation for their land given to SOCAPALM as well as the 100 hectares of land which SOCAPALM had to give to them for plantation work.

While the General Manager of SOCAPALM, Jean Pierre Charbon, expressed surprise that the problems are coming up after so long, Minister Anong Adibimé told him that he is not supposed to be surprised because yesteryears SOCAPALM might have had business with a generation of people who did not see the importance of land. Given that the population of Hikoa Malep has increased, there is certainly need for more land.


During the meeting, representatives from SOCAPALM were not given concrete solutions to the problems posed by the population but Minister Anong Adibimé called them to order reiterating that the government is out to ensure that social peace reigns in the country. Thus, SOCAPALM has to act fast especially given that they do not exploit all the 10,840 hectares of land given to them some 30 years back.

The minister said in some few days to come, he will hold a working session with SOCAPALM and the villagers to formally bring SOCAPALM to put at the disposal of the villages the 100 hectares promised them some years back. The Minister said officials from his ministry will assist the villagers in sharing the 100 hectares of land given them within the Bidjocka village which has today been separated into two different localities.

5 mai 2010

GIC TRAFRUIT: une multinationale en devenir.
























  1. Les produits MANYAKA que vous voyez sur l'affiche ci dessus sont des sirops à base de fruits naturels produits par le Gic TRAFRUIT dont le siège naturel se trouve dans le village BIDJOKA. Tous ses ressortissants peuvent donc en devenir actionnaires.
    Une brève description de chaque produit sera également éditée.

    Sirop naturel d’ananas
    Prix de vente : 1000 F CFA


    Composition: Ananas, arômes naturels, eau, sucre.
    Mode d’emploi : Diluer une mesure de sirop dans six à huit mesures d’eau


    LES VERTUS DE L’ANANAS
    Riche en Vitamine C et en glucides. Il contient aussi les vitamines  B1, B2, PP et carotènes le Potassium ,les autres minéraux : fer, phosphore, magnésium, calcium, manganèse...
    Grâce à son pouvoir désinfiltrant, il est conseillé dans les régimes associés à une rétention d'eau ou à de la cellulite.
    Le jus d'ananas, du fait de ses vertus protéolytiques peut être utilisé pour attendrir la viande.
    Possède des vertus cosmétiques, notamment pour faire diminuer l'acné : Se frotter un morceau d'ananas sur la peau neutralise les acides gras et enlève les pellicules graisseuses qui se déposent sur l'épiderme.

    Sirop naturel de gingembre
    Prix de vente : 1000 F CFA


    Sirop naturel de gingembre composé de gingembre, de sucre, d’arômes naturels et d’eau diluable dans 6 à 8 mesures d’eau bien fraîche .


    LES VERTUS DU GINGEMBRE

    Prévient les nausées et les vomissements (grossesses, opérations chirurgicales, mal de transports).

    Fortifie les organes génitaux mâles (aphrodisiaque).

    Rééquilibre, revitalise, stimule et revigore l'organisme.

    Soulage les symptômes du rhume et de la grippe.

    Calme la migraine et les douleurs rhumatismales.

    Combat les spasmes du tube digestif, les coliques, les gaz intestinaux, les ballonnements, la perte d'appétit.( un carminatif efficace).

    Diminue la fièvre,le taux de cholestérol, d' acides gras, de triglycérides sanguins.

    Combat les insuffisances biliaires et pancréatiques.

    Agit comme expectorant (toux, bronchites, irritations de la gorge, maux de gorge).
    Joue un effet protecteur sur la muqueuse gastrique

    Sirop naturel de foléré
     Prix de vente : 1000 F CFA


    Sirop naturel de foléré composé de foléré, de
    sucre, d’arômes naturels et d’eau diluable dans 6 à 8 mesures d’eau bien fraîche

    .LES VERTUS DU BISSAP ou FOLERE

    Propriétés antimicrobiennes et antihelminthiques inhibition de la mobilité du parasite.
    Diminue à faible dose les risques de calculs rénaux, teneur urinaire de créatine, citrate, tartate, calcisodium, potassium et phosphate.)
    Dépurative, antispasmodique relâchant les muscles lisses de l’utérus et de l’intestin
    Hypotenseur (baisse la pression sanguine).
    Riches en carotène, en acide ascorbique.
    Possède également des vertus antipaludéennes.

    Sirop naturel de citron
    Prix de vente : 1000 F CFA


    Sirop naturel de citron composé de citron
    Sucre d’arome naturel et d’eau diluable dans
    6-8 mesures d’eau bien fraîche.


    LES VERTUS DU CITRON

    Riche en vitamine C. Il contient également des vitamines A, B, B2, B3 et PP, des sels minéraux et oligo-éléments, calcium, fer, silice, phosphore.

    Le citron est idéal contre la fatigue et le froid. Il facilite l'effort musculaire.

    De par ses propriétés diurétiques, il permet de lutter contre l'arthritisme, l'aérophagie, la goutte, l'hypertension, les lithiases urinaires et biliaires. Il se révèle efficace pour dégorger le foie.

    Le citron est un puissant bactéricide, un antiseptique reconnu et un bon astringent.

    Rafraîchissant, les "citronnades" sont précieuses en cas de forte chaleur…

    Stimule les fonctions digestives et détoxifications de l'organisme, aide à éliminer les graisses.


29 avril 2010

CREATION DE LA FONDATION BIDJOCKA BI TUM

Chers frères et soeurs, dans le cadre de la préparation des festivités du centenaire de l'intronisation du Chef Bidjocka BI TUM, une association est en cours de création. Voici le préambule de ces statuts. La participation de tous est attendue en temps opportun. 
Dieu vous bénisse tous.



ASSOCIATION POUR LA PERENNISATION DE L’ŒUVRE DU CHEF SUPERIEUR BIDJOCKA BI TUM «FONDATION BIDJOCKA BI TUM »


PREAMBULE
Considérant le destin exceptionnel de BIDJOCKA BI TUM qui l’aura amené, sur proposition de l’assemblée coutumière des Ba Mbombok, à être intronisé en 1911 par le Gouvernement impérial allemand comme premier Chef supérieur de l’histoire des Bassa Bati Mpoo ;

Considérant l’œuvre immense de l’homme qui s’articule notamment autour de la contribution essentielle à la construction d’infrastructures essentielles au développement tels que les routes, les écoles, les églises et notamment le chemin de fer pour lequel les allemands ont décidé de porter son nom au fronton de la gare qui servait alors de terminus ;

Considérant la dimension politique et diplomatique de l’homme qui a dû traiter avec deux puissances aussi différentes que la l’Allemagne et la France en s’efforçant de ménager les intérêts et la culture d’un peuple fier et au tempérament frondeur ;

Considérant sa contribution essentielle à la structuration administrative du pays à travers notamment la création de nombreuses chefferies,

Afin de pérenniser l’œuvre et l’héritage de ce grand personnage historique dont  Dieu nous a fait don,
 Nous, descendants, ascendants et collatéraux ce qui suit:

TITRE I : CREATION, DENOMINATION, DUREE ET SIEGE

Art 1 : Création et dénomination

Conformément à la loi camerounaise N° 90/053 du 19 décembre 1990, il est créé entre les personnes ci-après et celles qui adhèreront plus tard, une association dénommée : « FONDATION BIDJOCKA BI TUM en abrégé FBBT ».
 


25 février 2010

HOME SWEET HOME















Mon beau village.

Il n'y a rien de plus beau que sa maison. Que d'écrivains, de poètes, de musiciens et autres artistes se sont attelés à leur ouvrage avec une pensée empreinte d'émotion et de nostalgie lorsqu'ils ont voulu exprimer cet amour du pays natal, son village. D'Aimé Césaire dans Cahiers d'un retour au pays natal à Léopold Sédard Senghor dans Joal en passant par la chanson Home is home de Prince Nico Mbarga ou Na ma timba Souza de Nkotti françois, le chef d'ouevre n'est jamais loin chaque fois que l'on laisse parler le coeur qui soupire après sa source d'autant plus grand qu'elle en est physiquement éloignée. 



C'est un des rares endroits sinon le seul où l'on se sent totalement libre, le seul où l'on a le droit du sang, du sol et du nom. J'ai pu m'en rendre compte après un récent séjour à Bidjocka en fin du mois dernier au cours duquel j'n'ai malheureusement pris que quelques photos (problème de rechargement de l'appareil).

En voici donc un aperçu. A consommer sans modération.

Francis Bidjocka