3 mai 2023

AU TEMPS ALLEMAND

Quelques images caractéristiques de la présence allemande au Cameroun.


























7 juin 2017

BILI BIDJOCKA A LA BIENNALE DE DAKAR

Bili Bidjocka est le porte étendard du village BIDJOCKA en matière de Culture. Il a participé à de nombreuses expositions à travers le monde parmi lesquels la biennale de Johannesburg en (1997), La Havane (1997), Dakar (2000), Taipei (2004) et Venise (Check List Luanda Pop, 2007, dirigé par Fernando Alvim et Simon Njami); il a présenté son travail au New Museum of Contemporary Art de New York et à l'occasion de l'exposition itinérante Africa Remix (Düsseldorf, Londres, Paris, Tokyo, Johannesburg, (2005-2007). Il a fondé et dirigé le centre d'art contemporain Matrix Art Project à Bruxelles. Il participe aussi régulièrement à des expositions au Cameroun, à Douala notamment. 

Pour ceux qui ne le connaissent pas, c'est l'occasion de le découvrir à travers ce film documentaire que Jean Pierre Bekolo, le grand cinéaste camerounais lui a consacré lors de la Biennale de Dakar en 2016.
Attention ça vole très haut.



PRISS LA LIONNE INDOMPATBLE VENUE DE BIDJOCKA


Priscille la lionne indomptable est une digne Bidjocka qui adore l'expression artistique et notamment la danse à laquelle elle voue une grande passion. Ce qui ne l’empêche toutefois pas de mener une activité professionnelle régulière puisqu'elle travaille dans une respectable entreprise française en vertu de son master en marketing. Comme quoi il ne faut pas nécessairement être avoir raté sa vie pour être artiste.

Le village Bidjocka te souhaite bonne continuation Priscille et nous espérons que tu vas enrichir ton répertoire des danses bien de chez nous et en l’occurrence un bon assiko avec le pagne bien roulé autour de la taille.


Ici à l'école de la danse africaine.


En plein show dans une mainf de camerounais.


INTERVIEW DE JACKY BIDJOCKA SUR BX FM 104.3.

 C'était à la fin 2013 dans l'émission DAFRIKA Week-End sur BX FM 104.3. Jacky Bidjocka s'exprimait sur une discipline qu'il exerce avec brio à savoir le coaching. Après avoir été coach sportif et notamment de tennis, il élargit désormais son champ d'action à tous types de coaching que l'on peut définir comme une activité qui vise à rendre l'autre meilleur, à lui permettre d'exprimer pleinement son potentiel tout en surmontant ses phobies et autres blocages. En d'autres termes pour Jacky, il est possible à tout le monde d'atteindre ses objectifs, de se réaliser dans la vie. 

Vivement que Jacky nous crée plus de vidéos pour nous divulguer des conseils de vie, de succès.

Cliquer sur le lien ci-dessous pour accéder à la vidéo.


5 juin 2017

NOTE DE LECTURE d'ERNEST CESAIRE DU 30 MAI 2018 SUR VISION 4



Découvrez la note de lecture d'Ernest Césaire Mboupouo sur le Livre Le SOLIDARISME de Francis BIDJOCKA. C'était sur la chaîne de télé sur Vision 4.

1 juin 2017

LE VILLAGE BIDJOCKA SUR WIKIPEDIA

Il est désormais possible de consulter les informations sur le village Bidjocka sur l'encyclopédie en ligne WIKIPEDIA. Il vous suffit de cliquer sur le lien ci-dessous.
De plus vos contributions sont attendues (photos, documents, etc).

https://fr.wikipedia.org/wiki/Bidjocka

24 mars 2016

LE VILLAGE BIDJOCKA DOUBLEMENT HONORE A NGOG LITUBA.



Le Pr Narcisse MOUELLE KOMBI, Ministre des Arts et de la Culture et  Grand Notable de BIDJOKA, a reçu à Ngog Lituba, les attributs du pouvoir intemporel de la part d’un  imposant  collège des MBOMBOG  conduits par plusieurs ressortissants du village de BIDJOKA.  C’était à l’occasion de sa tournée de recensement du patrimoine matériel et immatériel de la province du Littoral.




Un voyage mouvementé

Peu de temps après son départ, un des véhicules de la délégation ministérielle est victime d’une panne. Après plusieurs tentatives de dépannage infructueux, le cortège va continuer sa route avec un véhicule en moins et près d’une heure de retard sur le programme prévu. Le reste du parcours se déroule sur une piste sinueuse et relativement accidentée, à travers les départements de la Lékié par Evodoula, du Nyong et Kellé par Nguibassal et de la Sanaga maritime par Kikot et enfin Nyambat. C’est effectivement dans ce village située au cœur du Canton BATI qu’est localisée NGOG LITUBA, la grotte sacrée des Bassa Bati Mpo’o.

Des atouts touristiques certains



Après une lente traversée de la forêt aux longs arbres limitant le champ visuel, l’horizon s’éclaircit progressivement à l’approche de la Sanaga, fleuve mythique et caractéristique de l’identité de la majorité des peuples bantous du sud Cameroun.  La Sanaga, ce fleuve aussi appelé fleuve Cameroun, qui tire sa source des froids plateaux du septentrion, puis s’étire le long de ses 918 Km, traversant au passage les quatre régions de l’Adamaoua, de l’Est, du Centre et enfin du Littoral pour se jeter dans les eaux humides de l’océan atlantique à Yoyo. Il faut toutefois relever que le potentiel économique et touristique de la Sanaga dans cette région reste inexploité. Ce fleuve qui se divise en de nombreux bras offre des possibilités certaines en termes de pêche, d’aquaculture et de pisciculture. L’aménagement de ses berges ensoleillées donnerait à ce paysage envoûtant des airs de Marina.




La traversée de deux imposants ponts sur la Sanaga entre Mbébè et Kikot, vient rappeler à notre souvenir la mémoire de tous ces valeureux camerounais, forçats anonymes, dont le sacrifice a permis ces grandes réalisations. Un exemple à méditer pour les générations présentes qui doivent comprendre le développement à un prix qu’il faut être prêt à payer!

A la découverte de NGOG LITUBA

Un mystère ou mieux une curiosité géologique ! Voilà les mots qui caractérisent le mieux Ngog lituba ou Ngog litua ou  encore Ngok lipondo selon que l’on est Bassa, Bakoko ou Bati. La présence d’un tel rocher au milieu d’une vaste plaine située en pleine savane intrigue. Selon certaines hypothèses, il s’agirait d’un météorite qui aurait atterri dans la zone il y a plusieurs milliers d’années. 




Selon plusieurs historiens, les ancêtres du peuple Bassa Bati Mpo’o, en compagnie d’autres groupes bantous, sont partis de l’Egypte pour échapper à la domination arabe, et sont venus s’installer dans les plateaux verdoyants de l’Adamaoua. Ils n’étaient cependant pas au bout de leurs peines car déjà fondaient sur eux les hordes djihadistes des  cavaliers fulani partis de l’émirat de Sokoto sous la conduite d’Adama.

C’était le début d’un nouvel exode qui s’achèvera au pied de la grotte sacrée. D’après la tradition, nos ancêtres étaient sur le point d’être rattrapés par leurs poursuivants sur cette plaine qui n’offrait pas de refuges naturels. C’est alors qu’ils aperçoivent subitement, tel un lapin sorti du chapeau d’un magicien, ce grand rocher comportant une petite ouverture sur un de ses flancs. Pris au dépourvu, ils décident d’y entrer avec la ferme intention d’y livrer un ultime combat. Cela ne sera pas nécessaire car leur ennemi, contre toute attente, avait rebroussé chemin. Mais que s’était-il donc passé pour qu’un ennemi si farouche batte aussi facilement en retraite. La raison est toute simple : à peine étaient-ils entrés dans la grotte que NGAMBI, l’araignée mygale, avait recouvert l’ouverture d’une épaisse toile d’araignée. Les assaillants en ont conclu que si des personnes avaient pénétré la grotte, ils auraient déchiré la toile d’araignée qui en obstruait l’entrée. 



A leur sortie, les ancêtres des peuples de la grotte ont compris qu’Hilolombi, le Dieu suprême, leur faisait comprendre qu’ils avaient atteint leur terre promise.  Tels les israélites au pied du Mont Sinaï, les bassa mpo’o bati posèrent les bases juridiques, militaires et spirituelles de leur nation avant de prendre possession de ce nouvel environnement. Au passage, l’araignée Ngambi était devenue un des supports utilisés dans le cadre des pratiques divinatoires. Ngog Lituba avait donc acquis le statut de rocher sacré, de sanctuaire, de point de rencontre avec le divin, son accès était désormais interdit aux profanes et non initiés. 









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Ngambi, l'araignée mygale.








Un accueil mémorable


Honorés de recevoir pour la première fois de l’heure histoire, un ministre de la république dans un lieu, la communauté toute entière s’est fortement mobilisée sous la coordination de MALET MA DJAMI Mal Djam, pour rendre cet évènement mémorable, et laisser à leurs hôtes un souvenir inoubliable.

Dès l’entrée dans la Sanaga maritime à Kikot, le ministre a été accueilli au sens des tam-tams et des chants de liesse par un impressionnant comité d’accueil constitué des populations, des autorités administratives, traditionnelles sous la conduite du préfet du département. 


Après un accueil tout aussi chaleureux au pied de la grotte à Nyambat, la cérémonie officielle a été ponctuée par les discours de circonstance et de bienvenue des différentes autorités. Prenant ensuite la parole pour son discours, le Pr Narcisse MOUELLE KOMBI a remercié le comité d’organisation ainsi que le parterre autorités présentes, des élites, des invités et des populations pour leur accueil chaleureux. Parlant de l’importance de Ngog lituba, le ministre des Arts et de la Culture a notamment déclaré :



« Nous sommes ici à Ngog Lituba, point d’ancrage d’innombrables parentés, lieu de convergence de multiples souvenirs, espace d’émergence de légendes, de mythes et de cosmogonies qui structure la relation de l’être Basaa-Mpoo-Bati avec son microcosme et son macrocosme.
Nous sommes en un lieu de sacralité et de haute spiritualité. En un lieu où s’affirment avec force l’originalité, l’identité et la singularité de la triple entité Basaa-Mpoo-Bati.
Ce lieu est un don du ciel. » 


La suite a été ponctuée par les prestations de nombreux groupes de danse et de musique qui ont rivalité d’adresse et de dextérité. On peut entre autres citer les prestations de Ngo Oum Touck et de Tony Belle de Petit Pays, dont on a découvert des origines dans la contrée.




Les femmes Bati à l'honneur

Danse avec les Minkuk
Quelques encouragements aux artistes















La cérémonie d’adoubement

Honorés par cette visite qui témoigne de la haute valeur patrimoniale de la grotte de Ngog lituba qui constitue son symbole le plus sacré, la communauté Bassa Bati Mpo’o a voulu marquer sa reconnaissance à travers de nombreux présents. Le ministre a ainsi reçu des œuvres d’arts confectionnés par des artistes locaux. Puis est venu le tour des MBOMBOG, des MPEPE et autres patriarches, lesquels ont, au cours  d’une cérémonie  d’une grande densité conféré au Pr MOUELLE Kombi les insignes du patriarcat en lui remettant une canne aux vertus spéciales appelée YAP, ainsi que le pagne des mbombog. 



Une Canne spéciale et un pli fermé des Mbombog  adressés au Chef de L’État.

Mais avant cela, les Mbombog lui ont demandé de transmettre leur gratitude au président de la république, son Excellence Paul BIYA. Joignant l’acte à la parole, ils ont demandé à monsieur le ministre de faire parvenir au Chef de l’Etat un document sous pli fermé ainsi qu’une majestueuse canne d’ébène sculptée enchâssée sur du métal rutilant.  



Le village BIDJOCKA doublement honoré

Il y a lieu de se réjouir de cette distinction qu’a reçu le Pr Narcisse MOUELLE KOMBI, par ailleurs Grand Notable à la Chefferie supérieure BIDJOKA au cours de deux cérémonies au cours desquelles il a reçu de nombreux attributs du commandement tirés du trésor royal. Rappelons que c’est BIDJOCKA BI TUM MAKAN a jadis régi cette grotte, en sa qualité d’unique Paramount Chief du peuple Bassa Bati Mpo’o à l’époque allemande, au terme d’une délibération du conseil des Mbambombog réunies en assemblée extraordinaire au village de Song Yayi au début du siècle dernier.

Le ministre recevant des Mbombog les attributs du pouvoir traditionnel Bassa.
 
Pour les ressortissants du village Bidjocka, signalons que la délégation des patriarches était conduite par le Pr François NGUIMBOUS. Celui-ci était assisté de M. PONDI SACK et de plusieurs de ses sujets. Au cours de la cérémonie, le Pr NGUIMBOUS a rappelé que Ngog lituba a été créé par HILOLOMBI, le Dieu Tout-Puissant, et que : « Na péna i ta bé, Mbagla i ta bé, Sonna bi tèl i ta bé. Na wa kos dik i i koli ni wé » (Ici il n’y a pas de disputes, pas de divisions, pas de de luttes de positionnement. Ici tu n’aura que ce que tu mérites…). C’est ainsi qu’il a invité l’évêque BOGMIS à venir dire le Notre Père, laquelle prière se termine par : « Délivre nous du Malin ». 


Il faut rappeler que le Pr NGUIMBOUS et sa suite sont tous des natifs de Bidjoka, village historiquement célèbre non seulement pour avoir produit BIDJOKA BI TUM, unique Chef supérieur des temps modernes à avoir règné sur l'ensemble du pays Bassa Bati Mpo'o, mais aussi pour été le terminus du premier tronçon du Chemin de fer construit par les allemands au Cameroun. C'est en hommage à l'oeuvre  du personnage éponyme sus cité que les allemands baptisèrent la gare du nom de BIDJOKA Dorf. Ce nom qui constitue un patrimoine national et international du fait des nationalités impliqués, a été injustement troquée par le nom abâtardissant  de Hikoa Malep et ce malgré une décision de justice non exécutée jusqu'à ce jour (lire l'article sur la Gare de Bidjoka).


En définitive les habitants de BIDJOKA ont doublement lieu de se réjouir de ce qu’une fois de plus, ce sont des rejetons du Village qui ont eu à honorer un des Nôtres. Comme à Ngog lituba, faisons notre cette devise  « A Bidjoka, il n'y a ni disputes, ni divisions. Ce que HILOLOMBI nous a donné, nul ne peut nous  l’arracher ». Bénissons tout le monde !

BEE BINKON.

Sa majesté Camille MOUTHE A BIDIAS et un autre Chef Bafia.


Le Mbombog et Chef Joseph Antoine BELL

Quelques rafraîchissements éthyliques
Un portrait du Pr Mouelle K. en fibres de bananier 





Recevant une carte illustré de la Sanaga maritime


Un coucher de soleil sur la Sanaga





Nous sommes ici à Ngog Lituba, point d’ancrage d’innombrables parentés, lieu de convergence de multiples souvenirs, espace d’émergence de légendes, de mythes et de cosmogonies qui structure la relation de l’être Basaa-Mpoo-Bati avec son microcosme et son macrocosme.