REUNION GROUPE RESTREINT COMITE DE
DEVELOPPEMENT
AMELIORATION FONCTIONNEMENT ECOLE
PUBLIQUE DE BIDJOCKA ANNEE SCOLAIRE 2012/2013
I- POSITIONNEMENT DE LA PROBLEMATIQUE D ’ENSEMBLE
-
Des difficultés ont été constatées au cours de l’année écoulée. Une position
ferme a été prise par la chefferie, des actions diverses ont été menées.
D’autres le seront encore, en direction des différentes autorités en
préparation de l’année scolaire 2012/2013.
-
Cependant, l’élite, les parents d’élèves et l’ensemble des acteurs du village
doivent prendre leurs responsabilités pour faire avancer les choses. C’est
d’ailleurs la raison pour laquelle les éléments qui suivent sont importants
pour la compréhension de la problématique globale de l’école publique de
BIDJOCKA.
-
L’Ecole Publique de BIDJOCKA a fonctionné avec un peu plus de quarante élèves
pendant l’année 2011/2012. Aucun indicateur ne nous permet d’en espérer plus
pour l’année qui débutera le 03 Septembre 2012.
-
Alors qu’il faut une masse critique d’élèves. Pouvons-nous durablement nous
passer des élèves du campement de la SOCAPALM-BIDJOCKA ?
-
Et que le ratio Enseignant/Elèves recommandé est le suivant ; 1 enseignant
pour 40 ou 45 élèves.
-
Aussi, cette situation pèse sur la situation budgétaire de l’APEE. Pour l’année
prochaine et sur la base de quarante élèves, l’APEE ne pourrait disposer de
plus de cent vingt mille francs CFA (FCFA 120 000). Dans le meilleur des cas,
le maître des parents à sa charge ne pourra recevoir de salaires que sur huit
mois.
-
D’autre part et par prudence, l’Ecole Publique de BIDJOCKA devra fonctionner
dorénavant avec deux maîtres des parents dont l’un restera à la charge de
l’APEE et l’autre du comité de développement.
-
Sur la base d’une estimation de 10 mois de salaire, les maîtres des parents
coûteront cinq cents mille francs CFA au comité de développement et à l’APEE
(FCFA 500 000). Si les ressources attendues de l’APEE sont de cent vingt mille
francs CFA
(FCFA
120 000), le gap à couvrir par le comité de développement sera de trois cent
quatre-vingt mille francs CFA (FCFA 380 000).
II- PROPOSITION DE
SOLUTIONS
1- Sur le ciblage des maîtres des
parents
- Deux
maîtres des parents dont celui de l’APEE en poste.
2-
Pour ce qui concerne la cérémonie de remise des prix par l’association
« Bon Week-End »
-
Avoir des assurances sur l’état des préparatifs conformément à la
recommandation de la réunion du 09 juin 2012.
3- Pour ce qui
concerne la construction des latrines convenables
-
Prévoir par exemple une enveloppe de cinquante mille francs CFA (FCFA
50 000). Si l’estimation définitive est revue à la baisse, tant mieux.
4- Sur les arriérés
de salaire du maître des parents à la charge de l’APEE
- Le solde de vingt sept mille francs
(FCFA 27 000) pourra être introduit dans la problématique globale du
financement de l’EPB l’année prochaine.
5- Sur l’estimation
totale des dépenses à l’exclusion de la cérémonie de remise des prix
- gap à
couvrir sur budget maître des parents + construction latrines (FCFA
380 000 + FCFA 50 000= FCFA 430 000).
6- Sur la création du Fonds
stratégique de soutien au financement de l’EPB
-
Nous avons anticipé quelque peu sur l’un des projets de résolutions de la
réunion du 07 Juillet 2012.
-
Le « Fonds EPB » recevra toutes les contributions des ressortissants
du village, ainsi que les aides et dons divers.
-
Pour plus de crédibilité, un compte pourra être ouvert dans un établissement
financier. Pourquoi pas à la MC 2
de la SOCAPALM ?
-
A court terme, avoir une cible de ressources de cinq cents mille francs CFA
(FCFA
500 000) pour l’année scolaire 2012/2013.
-
Le problème, c’est d’anticiper sur la gouvernance du fonds. A très court terme,
il faut d’abord de l’argent. Après, il faudra mettre en place une structure
légère. Cela pourra permettre de crédibiliser le fonds. La gestion du fonds
pourra même être confiée à une élite.
-
Sur le plan tactique ; créer un consensus autour du financement du montant
ci-dessus dès maintenant.
-
Voici une liste des probables contributeurs :
1-
Comité
de développement Section Douala : FCFA 50 000
2- S.M.
BIDJOCKA Albert
: FCFA 50 000
3-
M.
MODE POUHE Paul E.
: FCFA 50 000
4-
NGO
BIDJOCKA Françoise
: FCFA 25 000
5-
Mme
Mben Sylvestre Magloire : FCFA 50 000
6- M.
NTEP Roger Stephane : FCFA 25 000
7- Mlle
KITET NGO YOMBA BIKIM : FCFA 25 000
8- M.
BIYIHA Alain Auguste : FCFA 25 000
9- M.
SAY BITJAGA BI TUM :
FCFA 25 000
10-Autres : FCFA 175 000
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Enfin, mettre un point permanent « Financement EPB » à l’ordre du
jour des réunions du comité de développement. Cela permettra de sensibiliser de
manière continue sur l’abonnement du « Fonds EPB ».
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